NUMÉRICRITIC’ – SÉANCE #3 (28/05/2025)
Notre cycle NUMÉRICRITIC’ est une invitation à échanger sur notre rapport aux outils numériques, en partageant des expériences, des analyses et des pratiques. Objectif : se positionner, se mobiliser et agir plus librement face à la numérisation du monde.
Notre 3e rencontre, « Le Numérique : s’informer pour y voir clair ! », a permis de recueillir de nouveaux témoignages et d’explorer quelques premières sources (livres, documents audiovisuels) pour affiner nos analyses.
Voici un résumé de nos échanges et de nos réflexions le 28 mai dernier…
1) Actualités et réflexions amenées par les participant.e.s
-> 190.000 ménages belges impactés par une panne informatique de longue durée
Une participante relève les problèmes rencontrés par des dizaines de milliers de consommateurs de gaz et d’électricité, suite à une nouvelle informatisation des transferts d’index : une panne prolongée du « système » laisse près de 200.000 ménages dans l’impossibilité de communiquer leurs relevés, de connaître leurs montants de régularisation, de changer de fournisseurs, etc. Ces personnes ignorent les montants totaux qui leur seront réclamés au final. Tout cela dans un contexte de forte fluctuation des prix de l’énergie. Ce problème informatique, survenu en 2023 a persisté en 2024 puis en 2025, générant des plaintes restées sans réponse concrète.[1]
-> Cyber-attaque d’avril 2025 contre le Service Public de Wallonie (SPW)
En avril 2025, l’infrastructure informatique du SPW a subi une attaque d’origine inconnue faisant craindre une massive « fuite de données » concernant des particuliers et des entreprises. Pour l’éviter, les autorités ont coupé l’accès aux plateformes et services en lignes du SPW, ce qui a rendu difficiles ou impossibles de nombreuses démarches administratives ordinaires, et ce pendant plusieurs semaines. Cet épisode rappelle la vulnérabilité des nouveaux outils numériques et les conséquences à grande échelle de leurs défaillances. On peut aussi constater l’opacité des réponses apportées : peu ou pas d’explications reçues, sous prétexte de complexité technique et de confidentialité. Enfin, les dépenses publiques engagées pour faire face au problème (et anticiper les suivants) sont considérables : on parle déjà de 10 millions d’euros pour « renforcer la sécurité », sans compter les sommes dépensées pour faire face à l’attaque, notamment en sollicitant l’aide… de Microsoft.[2]
-> Cyber-attaques et pannes informatiques au sein des hôpitaux
Il n’y a pas que les administrations qui sont visées par des « cyber-attaques ». Celles-ci sont en hausse dans de nombreux secteurs. En Belgique, ce sont… les hôpitaux et le secteur de la santé qui sont le plus visés.[3] Récemment, le Centre hospitalier régional Sambre & Meuse, à Namur, a été sérieusement touché par l’une de ces attaques, qui a paralysé ses services et lui a coûté des millions d’euros.[4] À l’ère du « tout numérique », tout dysfonctionnement peut avoir des conséquences majeures. Une participante témoigne d’un visite médicale importante chez un cardiologue rendue impossible à cause d’un dossier médical en ligne inaccessible : le médecin était tout à coup dépourvu de toute donnée et de tout moyen d’action.
-> Facebook entraîne son intelligence artificielle avec les données des utilisateurs
La plateforme applique ce nouveau régime par défaut, sauf pour celles et ceux qui s’y opposent explicitement avant le 27 mai 2025. Il sera encore possible de s’y opposer ensuite, mais plus l’on tarde, plus les données « capturées » sont massives.[5]
-> Quelques services rendus par les technologies numériques
Il est vrai que des outils numériques peuvent aussi apporter une aide importante dans certaines situations :
> il est désormais possible de rendre une certaine autonomie à des personnes handicapées, capables de mieux communiquer ou agir sur leur environnement grâce à des interfaces activées par un seul doigt ou par le regard.
> des enfants dyspraxiques ayant des difficultés à écrire manuellement peuvent recourir à un clavier pour accéder plus vite à l’écriture et éviter un décrochage scolaire.
> des outils permettent de faire entendre un texte écrit ou de transcrire un message vocal sont très utiles pour des personnes ayant des difficultés à lire ou à écrire (au moins 10 % de la population belge). [6] Cela ne dispense évidemment pas d’une réflexion sur l’état de l’enseignement et sur l’accessibilité aux savoirs.
Au final, il n’est pas question de prétendre que les technologies numériques sont forcément nuisibles ou ne servent à rien. Mais il s’agit d’interroger leurs utilisations, leurs effets sur les individus et sur le corps social… ainsi que les modes de décision qui conduisent à les généraliser dans tous les domaines, sans anticiper les conséquences.
2) Discriminations liées à la digitalisation des services (publics et privés)
L’organisme UNIA (institution publique de veille et de récolte des discriminations) reçoit chaque année des signalements pour discriminations en matière de fracture numérique. Cela concerne par exemple l’accès au logement, de services financiers, d’accès aux soins de santé ou à la culture, etc.)
UNIA reçoit encore peu de signalements à ce sujet car peu de monde connaît l’existence de cette institution. D’où l’intérêt de la faire connaître… (NB : chacun peut signaler une discrimination, en ligne : https://www.signalement.unia.be/fr/signale-le ou par téléphone au numéro gratuit 0800 12 800).
Selon une récente étude d’UNIA, les discriminations recensées en matière de « fracture numérique » concernent surtout les services bancaires, la téléphonie, les soins de santé, les commerces, les transports, les services publics, l’énergie et la culture. Elles frappent notamment les personnes handicapées et les personnes âgées.
Par ailleurs, le rapport d’UNIA permet de déconstruire certaines idées reçues… Par exemple, de nombreux jeunes sont en difficulté pour utiliser les technologies numériques. Parmi les usagers qui demandent de l’aide lors d’une démarche en ligne, près de 40 % sont des jeunes de moins de 25 ans. [7]
3) Discussion autour du livre Les prophètes de l’IA. Pourquoi la Silicon Valley nous vend l’apocalypse, par Thibault Prévost, Lux Editeur, 2024.
Le livre met en évidence les stratégies des grandes firmes de la Silicon Valley (Open AI, Google, Meta/Facebook, etc.) pour promouvoir leur vision du monde : un projet de transformation technologique de l’espèce humaine (« transhumanisme »), déployé par un régime autoritaire au service du marché et des acteurs numériques dominants.
Cette orientation politique conduit évidemment à une société profondément inégalitaire, où une élite technique et financière domine et exploite le reste de la population. Cette idéologie se drape dans des discours religieux, présentant ce projet comme un effort exaltant (et d’inspiration divine) pour sauver l’humanité et l’amener à son accomplissement.
L’auteur dénonce et démonte un projet issu d’une folie collective propre au microcosme de la Silicon Valley, ancré dans un rapport au monde éloignée du réel. Il souligne notamment que les promoteurs de cette idéologie ont tout intérêt à ce que les populations restent ignorantes et dépendantes des technologies numériques développées. C’est une des racines de leur pouvoir.
4) Le pouvoir d’imposer ou de contenir la numérisation du monde
Un témoignage permet de mettre en évidence ce pouvoir dont disposent les acteurs dominants des technologies numériques. Une participante cite en effet l’exemple de son frère, travaillant dans le service « protection des données » d’une banque : il y a dix ans déjà, le service faisait face à des attaques informatiques quasi-permanentes, obligeant la banque à renouveler ou à mettre à jour ses outils numériques de protection, dans une course sans fin vers des outils toujours plus complexes, impossibles à maîtriser sans recourir aux « experts » mandatés. Ici aussi, la domination repose sur la sophistication des technologies utilisées.
Le contrôle des grands acteurs du numérique s’exerce aussi au quotidien sur leurs utilisateurs en matière de liberté d’expression. Une autre participante témoigne être confrontée à des blocages de contenus sur des plateformes comme Facebook, par exemple lorsqu’il s’agit de mots en rapport avec l’actualité (géo)politique («Génocide », « Palestine »). Cette question ouvre tout un débat sur ce qu’on appelle la « modération » des contenus en ligne. Cette modération est-elle nécessaire ? Si oui, par qui doit-elle être exercée (des humains ou des machines) ? Et selon quels critères ?
Ces témoignages conduisent à rappeler que les outils numériques utilisés par les entreprises et par les particuliers sont pour la plupart développés par des entreprises privées qui sont ultra dominantes et en situation de quasi-monopole. L’utilisateur individuel n’est évidemment pas en position de négocier une utilisation alternative de ces outils.
Enfin, l’utilisation de ces outils à grande échelle, par l’ensemble des acteurs publics et privés, réduit encore plus la marge de manœuvre. Un dernier exemple : une participante a dû cesser d’utiliser le site d’une institution officielle subventionnée… parce qu’elle n’autorisait pas l’accès à certaines de ses données.
Tout ceci amène à se poser la question suivante : un contrôle des technologies numériques et de leurs usages est nécessaire, mais qui est en mesure de l’exercer ?
A priori, on s’attendrai à ce que l’État (qui dispose de l’autorité et des ressources financières suffisantes) joue ce rôle. Mais la volonté politique fait défaut dans un contexte où la tendance est au « tout numérique », au nom de l’efficacité et de la baisse des coûts. En outre, de multiples « plans d’économies » limitent les ressources et les actions possibles. Enfin, toute intervention de l’État nécessite d’être fondée démocratiquement et encadrée (protection de la vie privée).
5) Documents diffusés et analysés
>>> Giuliano Da Empoli, « Les « nouveaux conquistadors » : Musk, Zuckerberg, Bezos », extrait de l’émission « La Grande Librairie » (10 avril 2025).[8]
Giuliano da Empoli est conseiller politique et écrivain, auteur notamment de L’Heure des prédateurs, Gallimard, 2025. Il décrit les grandes figures du Numérique et de l’Intelligence Artificielle comme de nouveaux « conquistadors », capables de dominer les autorités politiques jusqu’à ravager le monde que nous connaissons.
Giuliano da Empoli souligne que l’évolution accélérée de ces technologies est difficile à contenir parce qu’elles promettent la réalisation de nos désirs (voir ou fabriquer tout ce que nous voulons, sur mesure). Bientôt, il faut s’attendre à des interfaces techniques encore plus connectées, miniaturisées et intrusives, jusqu’à peut-être intégrer nos propres corps. Tout cela porté par des acteurs privés, richissimes et hors de contrôle.
Que faire pour reprendre la main et poser d’autres choix ?
L’auteur invite à refuser le discours dominant selon lequel les technologies du Numérique et de l’Intelligence Artificielle conduisent vers un monde supérieur, promis à celles et ceux qui acceptent de s’y conformer. Refuser aussi l’injonction à « ne pas s’en mêler, ne pas chercher à comprendre » ces technologies. Enfin, ne pas non plus céder au fatalisme et au matraquage qui nous incitent à penser qu’« il n’y a plus rien à faire » face à la puissance des promoteurs de ces technologies. Il s’agit au contraire de bien prendre conscience des intentions et des stratégies des acteurs dominants de la numérisation du monde.[9]
>>> Antoinette Rouvroy (Univ. Namur) interviewée par Arnaud Ruyssen dans l’émission radio « Le Tournant » (RTBF).[10]
Antoinette Rouvroy est juriste et chercheuse. Elle s’intéresse particulièrement aux rapports entre le droit, les nouvelles technologies et la gouvernementalité néolibérale.
D’emblée, elle déconstruit le mythe d’un Internet permettant « une grande conversation mondiale », source de compréhension et de rapprochements mutuels. En effet, Internet est aujourd’hui régi par une logique capitaliste servant les intérêts financiers d’un petit nombre d’acteurs dominants.
Elle rappelle le modèle économique des plateformes comme Facebook, X-Twitter, etc :
1) Obtenir un maximum de données des utilisateurs, pour revendre ces données
2) Pour cela, maintenir les utilisateurs en ligne le plus longtemps possible
3) Pour cela, privilégier les contenus provocateurs, disruptifs
4) Tous les coups sont permis tant que cela génère des « partages » (« like », retweet »)
5) La gestion des données et des informations reste opaque et autoritaire (Elon Musk)
Dans ce modèle, l’important n’est plus la vérité des contenus mais plutôt leur visibilité et leur impact émotionnel (générant des connexions et des profits). Le pouvoir d’informer ou de convaincre cesse d’être fondé sur le savoir, la connaissance des faits.
Cela a forcément un impact sur la qualité du débat public : la délibération contradictoire et la recherche de compromis tendent à disparaître. Sans doute, il existe encore de vrais débats en ligne, mais ils sont de moins en moins visibles/audibles.
On observe ainsi une « militarisation des passions et des débats ». Les commentaires (« tweets », « posts ») ressemblent à des fléchettes lancées pour blesser l’adversaire, avec parfois des logiques de harcèlement, de « punition collective », etc.
Tout cela tend à polluer les échanges, à favoriser les acteurs aux discours et aux comportements les plus extrêmes et à tenir à distances les acteurs plus nuancés.
Selon Antoinette Rouvroy, il existe de grandes différences entre les échanges sur les réseaux sociaux et la délibération démocratique. En effet, la démocratie implique :
> un langage commun et un espace partagé, permettant de délibérer ensemble… Mais les plateformes provoquent une fragmentation des acteurs et des publics, chacun développant son langage, son espace et son réseau.
> une possibilité de remettre en question ses opinions… Mais la logique des plateformes est celle de l’émotion et de l’affrontement, plus spectaculaires et plus « rentables ».
> une confiance dans les institutions qui régulent la démocratie… Mais les plateformes ont intérêt à une multiplication des discours hostiles à ces institutions.
>>> Marc Hunyadi (UCLouvain) interviewé par Arnaud Ruyssen dans l’émission radio « Le Tournant » (RTBF).[11]
Marc Hunyadi est philosophe. Il étudie notamment l’emprise du « mode de vie technologique » sur nos existences et les liens entre numérisation du monde et individualisme contemporain.
Il pose une question intéressante… Pourquoi sommes-nous à ce point entrés dans le jeu des technologies numériques : qu’est-ce qui les rend si « désirables » ?
Selon lui, la réponse se trouve dans l’histoire de l’individualisme occidental. Celui-ci se fonde (depuis le 14e siècle) sur une importance croissante accordée à la notion de « Volonté individuelle » : celle-ci devient progressivement une revendication centrale, prenant le pas sur d’autres impératifs comme la « Raison ». L’« Individu » va devenir ainsi l’unité de base de la société.
De nos jours, la « Volonté » et l’« Autonomie individuelle » sont des valeurs fondamentales, centrales dans l’affirmation du libéralisme et dans la défense des droits humains.
Marc Hunyadi s’interroge : dans un modèle centré avant tout sur la volonté individuelle (et où cette volonté admet de moins en moins de limites), comment peut-on encore « faire société » ou simplement « faire communauté » ?
Pour lui, à force de célébrer la volonté individuelle, nous sommes en train de perdre la notion de « volonté générale », c’est-à-dire la « capacité de vouloir autre chose que notre désir propre (par altruisme, par prise en compte d’intérêts plus larges) ». Or la capacité de dépasser notre propre intérêt individuel est la base même de la vie collective et du « contrat social » (théorisé par Rousseau). [12]
Aujourd’hui, ce qui préoccupe le plus chacun et chacune est le plus souvent :
> ses droits personnels, sa liberté et son autonomie individuelles
> l’accès à une série de biens matériels ou immatériels
> la satisfaction de ses besoins et désirs
> son confort et sa sécurité
Pour le philosophe, chacun est aujourd’hui encouragé à privilégier sa « bulle de bien-être ». Et la numérisation du monde accroît encore cette tendance. En effet, Internet, les réseaux sociaux et les nouveaux outils numériques offrent (ou font miroiter) un maximum de satisfactions à portée de clic. Cela crée l’illusion d’une grande liberté, qui est en fait une « liberté de supermarché » : cette liberté est formatée par les propriétaires du « supermarché numérique », qui maîtrisent l’offre et orientent nos choix. Tout cela aux dépens de notre relation à la collectivité et à l’« intérêt général ».
6) Perspectives pour les séances suivantes
Les participant.e.s mettent en avant plusieurs priorités :
> explorer ensemble plus en détails « ce qu’il y a derrière le Numérique » : quels sont les acteurs, quels sont les propriétaires des outils numériques, comment fonctionnent concrètement ces outils ? Que devrions-nous savoir ? (Par exemple : « concrètement, comment est-ce que Facebook s’enrichit lorsque l’on clique sur tel ou tel élément ? »)
> analyser les liens entre les « grandes firmes du Numérique » et les gouvernements : pourquoi ces derniers rendent-ils ces technologies omniprésentes (voire obligatoires)
> documenter les conséquences des outils numériques sur la santé et, particulièrement, sur celle des enfants (capacité d’attention, système nerveux, …).
> identifier les mécanismes d’addiction ou de « captation » qui rendent si difficile la déconnexion ou l’usage modéré des outils numériques. Par exemple, interroger la manière dont la plupart des parents sont « embarqués » dans une utilisation croissante des outils numériques avec leurs enfants (pas par inconscience mais « malgré eux »).
> nourrir la réflexion grâce à des intervenant.e.s ayant une vraie connaissance de ces matières, par exemple via un film, un documentaire, une conférence (à la rentrée ?)
Merci aux participant.e.s… et à bientôt pour poursuivre notre enquête !
Et vous ? Avez-vous envie d’intervenir, de témoigner, de nous rejoindre ?
Contactez-nous : ep@inforfamille.be ou 04/222.45.86
À suivre…
L’équipe d’Infor Famille Education Permanente
[1] Voir https://www.lalibre.be/economie/mes-finances/2023/05/10/pres-de-190-000-belges-concernes-les-raisons-des-problemes-de-facturation-des-contrats-denergie-NR4WJ2DS7NAXZM572CQSVPU3OU/ et https://www.test-achats.be/maison-energie/gaz-electricite-mazout-pellets/news/problemes-techniques-atrias-ni-facture-ni-compensation
[2] Lire par exemple : https://www.rtbf.be/article/cyberattaque-contre-le-spw-l-objectif-de-l-attaque-reste-inconnu-pas-de-trace-d-exfiltration-massive-de-donnees-11545756 et https://www.rtl.be/actu/belgique/societe/cyberattaque-contre-le-spw-les-sites-toujours-pas-accessibles-deux-semaines-cest/2025-05-02/article/748376 et https://www.lavenir.net/actu/belgique/2025/07/07/cyberattaque-contre-le-spw-3-mois-plus-tard-75-des-services-sont-a-nouveau-pleinement-operationnels-PK5PEROAOZD7RNGELGTILQIX2I/
[3] Lire notamment https://www.rtbf.be/article/cyberattaques-en-belgique-les-hopitaux-parmi-les-plus-vises-11412417
[4] Voir https://www.rtbf.be/article/la-cyberattaque-contre-le-chr-sambre-meuse-aura-finalement-coute-entre-3-et-5-millions-d-euros-11364114
[5] https://www.rtbf.be/article/photos-publications-commentaires-meta-va-bientot-utiliser-vos-donnees-facebook-et-instagram-pour-entrainer-ses-ia-voici-comment-s-y-opposer-11534210
[6] https://lire-et-ecrire.be/Donnees-chiffrees-sur-l-illettrisme
[7] https://www.unia.be/files/avis_relatif_%C3%A0_limpact_de_la_digitalisation_des_services_publics_ou_priv%C3%A9s.pdf
[8] Vidéo à revoir via ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=wH5qM1XuP-Q
[9] Voir notamment les vidéos suivantes : https://www.youtube.com/watch?v=wH5qM1XuP-Q et https://www.youtube.com/watch?v=4yQ7ItJn1-k et le livre de Giuliano da Empoli : https://www.gallimard.fr/catalogue/l-heure-des-predateurs/9782073113207
[10] On peut réécouter l’émission via ce lien : https://auvio.rtbf.be/media/declic-le-tournant-declic-le-tournant-2965026
[11] On peut réécouter l’émission via ce lien : https://auvio.rtbf.be/media/declic-le-tournant-declic-le-tournant-2965026
[12] Plus de détails ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/Volont%C3%A9_g%C3%A9n%C3%A9rale